
J’ai trouvé le livre de HHhH passionnant, en effet on dévore le livre, surtout pendant les 200 dernières pages, de la préparation de l’attentat contre Hedrich à la mort tragique des deux parachutistes. Laurent Binet emploie un style d’écriture simple, accessible a tous qui permet une lecture facile malgré le fait que ce roman soit divisé en deux partie. D’un coté l’histoire de Reinart Heidrich et des deux parachutiste, et de l’autre, la réflexion personnelle de l’auteur sur la façon d’écrire un roman Historique . Je trouve que cette façon d’écrire est très novatrice, en effet elle fait réfléchir sous un autre angle de vue, à la façon de raconter des fait historique dans un roman.
Malgré le fait que j’ai adoré ce livre, je pense que l’auteur y a glissé à mon goût un peu trop de citation et de référence qui provoque comme des retour à la réalité, alors que l’on aimerait se plongé entièrement dans le roman. De plus je partage peu l’avis de l’auteur quand a son envie de ne pas trop romancer les évènements historique qu’ils raconte.
Comme on peut le voir, l’auteur s’interroge tout au long du livre pour avoir si la Mercedes d’Heirich étais elle noire ou verte foncé, alors que ce détail n’est vraiment pas très important. D’un autre coté, j’ai trouver très intéressant le fait que Laurent Binet aborde le sujet de la seconde guerre mondiale en Serbie et en Tchéquo-slovaquie, ce que peu de gens connaissent du point de vue de ces pays. Le thème abordé est palpitant, on ne s'ennuie jamais et les rebondissements s'enchaînent ce qui donne un roman très rythmé malgré le fait que le roman suivent presque à la lettre les faits historiques. En conclusion je peut dire que j’ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre et que je pense qu’il a entièrement mérité son succès, les divers prix qu’ils a reçu et l’accueil fait par le public et la presse.
Gabrielle
Laurent binet à organisé de façon originale sont livre où il met à jour de nombreux conflits d’écriture entre le fond et la forme . j’ai apprécié ce livre car il est pensé se façon différente , il y a une lutte apparente entre le roman et le documentaire qui en entraine une deuxième entre l’ennuie et le déjà vu . Il réussit à braver ces difficultés en choisissant le savoir historique mais en y incorporant parfois des dialogues inventés qu’ il signale toujours. Il permet aux lecteurs de ne pas s’ennuyer en ne restant pas que sur la forme historique mais en nous racontant l’histoire sous forme d’anecdotes. Personnellement je le vois plus comme historique avec un regard romancer grâce a l’utilisation de la 1 ere personne . en effet il nous raconte une histoire d’enfance que son père lui avait raconter et durant le livre nous retrouvons cet envie d’en savoir plus de trouver tous les documents possibles pour enrichir son histoire et donner le maximum d’informations aux lecteurs .cela permet de voir l’histoire depuis ses yeux , il nous raconte comment sa vie a influencer le livre , c’est d’ailleurs elle qui va le mener en Tchécoslovaquie ,dont nous n’entendons pas souvent parler, et va donner un point de vue original qui va lui permettre de raconter cette enquête .Le lecteur la suit en même temps que lui et s’implique ,chaque découvertes le fait avancer et lui donne envie de continuer . cet histoire personnel devient universel avec son sujet , la seconde guerre mondiale est un thème attrayant et nous avons ici une nouvelle façons de la mettre en forme . effectivement pour marquer la différence avec les autres œuvres , il va citer des auteurs classiques qui ont traiter du même sujet et va essayer de les renouveler . c’est un livre facile à lire que l’on dévore garce a son écriture simple et drôle , il n a pas de chapitres ou de grande séparation les parties s’enchaine et ne donne pas envie de s arrêter .
Victoria
Dans HHhH, L. Binet présente l’Opération Anthropoïde, attentat résistant pendant la seconde guerre mondiale, en passant par la vie de la victime, Reinhard Heydrich, le bourreau de Prague et, en parallèle, les aléas de l’écriture de son livre qu’il veut absolument ne pas faire passer pour un roman. Une manière originale de raconter l’Histoire tout en captivant le lecteur et en lui soumettant les nombreuses questions qui ont secoué l’auteur pendant son travail. Un magnifique hommage aux héros de l’Opération Anthropoïde et, dans le même temps, un roman passionnant qui mérite son prix Goncourt.
J’ai bien aimé le passage où Heydrich règle très rapidement différents cas d’assassinats à la suite au téléphone, au chapitre 38. Il marque bien la frontière entre récit historique et roman puisque les différents cas évoqués correspondent réellement à des personnes ayant été assassinées par Heydrich.
Aure
J’ai trouvé HHhH, livre de Laurent Binet, intéressant dans la mesure où l’auteur reprend un des sujets les plus parcourus du XXème et XXIème siècles, la Seconde Guerre Mondiale, en apportant parallèlement une véritable réflexion sur le roman historique, faut-il romancer l’histoire ?
Dans cet ouvrage, la Seconde Guerre Mondiale est abordée d’un point de vue beaucoup plus personnel que dans les ouvrages purement historiques dans la mesure où les personnages principaux du livre ne sont pas les personnages les plus connus de la Seconde Guerre Mondiale, et les lieux où se déroule l’action ne sont pas non plus les lieux les plus mis en avant par l’histoire. Dans HHhH, Laurent Binet fait parler les personnages historiques, la plupart morts depuis des dizaines d’années, leur attribue des réflexions propres, et l’auteur réfléchit également explicitement tout au long du roman aux raisons qui poussent les personnages à agir tel qu’ils le font. Ce livre relate l’histoire de l’Opération Anthropoïde mais l’auteur ne se tient pas uniquement aux faits historiques : le réel récit commence après le début du livre et se termine avant sa fin, le reste est un mélange de suppositions et de réflexions. Ce roman est donc intéressant et original, cependant nous pouvons nous demander s’il est utile de autant romancer l’histoire, car le lecteur ne sait pas à quoi s’en tenir. En effet, le livre dans son intégralité, alternance entre épisodes de l’histoire des années 1940, réflexions sur la manière de dire l’histoire, de romancer ou non, expériences personnelles de l’auteur etc, peut paraître légèrement hasardeux et désordonné.
En conclusion, j’ai apprécié ce roman car la réflexion de l’auteur est intéressante et d’un point de vue historique le roman est également enrichissant, cependant je trouve l’ouvrage trop romancé.
Angèle
Pour ma part, HHhH, écrit par Laurent Binet m’a rendue captivée. Cet ouvrage dépeint l’histoire de l’opération « Anthropoïde » prenant place pendant la Seconde Guerre Mondiale. Je dois d’abord commencer en disant que j’ai malheureusement pris pour habitude de trouver les livres historiques plutôt ennuyants, cependant celui-ci m’a beaucoup intéressée. Je trouve quelques raisons à cet avis : Le style est atypique et modernisé. De plus, l’auteur nous offre une nouvelle approche sur ce fait historique, la Seconde Guerre Mondiale, qui a été abordé de nombreuses fois. L’histoire est très bien écrite et livre au lecteur des doutes sur le choix de la fiction ou du réel dans la mesure où Laurent Binet prend parti dans ses propos; l’auteur a pris soin de nous faire participer à l’action de l’intérieur en travaillant avec finesse sur la construction de son roman. Cependant, comme je l’ai dit précédemment l’écrivain prend souvent parti dans son récit ce qui m’a parfois rendue confuse car je ne savais pas distinguer ce qui était du fait historique et ce qui était de l’ordre du roman. J’ai aussi été souvent perdue, ne sachant plus quand un événement avait pris lieu car l’auteur a choisi de raconter son récit aux temps du présent. Malgré ces commentaires négatifs de mon jugement, j’ai pris un grand plaisir à lire ce livre.
" Je pense à Oscar Wilde, comme d'habitude, c'est toujours la même histoire : " Toute la matinée, j'ai corrigé un texte, pour finalement ne supprimer qu'une virgule. L'après-midi, je l'ai rétablie."
Anne-Lise
Le livre de Laurent Bidet, HHhH, est intéressant. Il relate l'histoire d'un nazi sans romancer, ce qui permet au lecteur de pouvoir créer sa propre idée du personnage historique. En introduisant son opinion dans certains chapitres, il permet grâce à son propre avis après ses recherches de nous informer sur le passé mais aussi de nous intéresser à ses propos et donc à une partie de l'histoire dont on parle rarement vécu du côté nazi. Mais on peut par ailleurs se questionner sur le fait qu'il refuse l'intrusion du fictif dans son livre, ce qui pourrait donner plus de réalisme a l'histoire de ce SS.
Ce tiraillement le poursuit tout le récit, malgré qu'il puisse y céder dans certains chapitres, la véracité de son propos n'est plus à remettre en doute grâce aux lignes dédiées à ses recherches lorsqu'il explique par exemple comment il a découvert le lieu de la fusillades ainsi que l'exposition qui relate cet assassinat et rencontré cette vieille dame qui leur offre le livre de l'exposition : " [...] la petite dame a fini par me prendre le fascicule des mains et, avec un air déterminé, l'a fourré dans le sac à main de Natacha. ".
Ines